Les girls et les children lors de l'embarquement (ça, c'était avant que Virginie ne s'énerve !.. Vous allez comprendre dans quelques paragraphes...)
Un taxi est venu nous chercher à la Guest house, on a embarqué les bagages et hop c’est parti direction l’aéroport. Le voyage n’a duré qu’un peu plus d’une demi-heure, laps de temps suffisant pour que Julie ait envie de nous montrer sa tonitruante luette. Nous le reconnaissons, nous avons blêmi en nous disant que si Julie avait projeté de remporter un quelconque record Guinness de vagissements au cours des 12 prochaines heures d’avion, on était franchement mal.
L’histoire, heureusement, nous a contredit et Julie a effectué un voyage aéronautique sans (trop de) problèmes. Elle a même laissé maman Virginie savourer le décollage et l’atterrissage, moments particulièrement délectables. Il y a bien eu des moments où elle a réclamé sa pitance avec véhémence mais ça, comme le dit le proverbe « ventre affamé n’est que luette » (ou quelque chose d’approchant), y a rien à faire et c’est pas Christophe T. qui nous contredira...
Il y a également eu un moment fort désagréable au guichet d’embarquement où la préposée nous a demandé le ticket d’avion de Julie. Rappelez-vous avec quel brio Jean-Lou puis Virginie avait négocié l’affaire à l’agence de Vietnam Airlines, endroit où à deux reprises on leur avait confirmé qu’il n’y avait rien de plus à payer, et que Julie aurait sa petit nacelle. Que tout était OKAY. Au chapitre « trucs et astuces », veuillez donc prendre note qu’au Vietnam, OKAY peut revêtir d’autres significations que « tout est parfaitement en ordre ». En l’occurrence, sachez donc que réserver une nacelle ne suffit pas (il faut le faire, bien entendu, à moins que vous ayez envie d’avoir votre enfant pendant 12 heures sur les genoux…) ; il faut en plus acheter un billet d’avion pour l’enfant (compter environ 280 $). Faute de billet, pas d’envol ! Vous aurez beau faire les malins en arguant du fait que vous disposez d’une nacelle (« a cot » dirait Virginie), enfin, si vous parvenez à vous faire comprendre. Dès lors, amis futurs parents, soyez prévoyants : songez à tout ça au moment du départ vers le Vietnam…
Après avoir acheté un billet d’avion pour Julie donc, nous avons embarqué avec un léger retard (à peine une demi-heure), mais que le pilote (pas celui du DiCi Ouane Teurti Tou, nos très fidèles et attentifs lecteurs comprendront…) a rattrapé. Nous avons atterri à Roissy comme prévu, et avons fait nos au-revoir à nos « vrais amis » et au petit Tom.
Puis nous avons pris un taxi pour nous rendre gare de l’Est. Grossière erreur, comme cela va se révéler… Chemin faisant, nous regardions le paysage en hallucinant en pensant à l’endroit où nous étions encore quelques heures auparavant. Bref, Paris bloqué mais Paris liiiibérrrrréééé (comme disait le général). Les bouchons sur le périph’ nous ont plus que sérieusement fait craindre de rater notre train (pensez : le taxi nous a largué gare de l’est à 9 h 03, pour emprunter un train qui partait à 9 h 05 !). On a donc payé le taxi aussi sec, on est sorti, et on a couru aussi vite que Julie et nos bagages nous le permettaient. Vite, on repère le quai idoine, on s’élance et on tombe sur une agent SNEUF qui nous dit que c’est plus possible d’embarquer, que les portes sont en train de fermer, que c’est comme ça, que c’est la procédure et bla bla bla…
C’est avec une détresse non dissimulée que Virginie a lancé un dernier râle en disant « mais on a un bébé !!!! » (même une femme enceinte jusqu’aux yeux et se dandinant comme une oie landaise à l’approche des fêtes de fin d’année n’aurait pas été plus pathétique). Bref, l’argument n’avait aucun rapport avec le fait qu’on était à la bourre, que les agents ont une procédure à suivre, etc ... On s’en est foutu ! On a pu monter dans le TGV quand même, sous les yeux ébahis du contrôleur, lequel s’est révélé être un chic type à qui nous avons quémandé la possibilité d’acheter nos billets dans le train (décidément, nous et les billets, c’est une sacré histoire…). Remarquez, au passage, que moyennant 10 € supplémentaires, vous pourrez acquérir vos billets directement dans votre tortillard préféré, et qu’en plus, comme vous n’aurez pas un billet avec place numérotée, vous pourrez vous asseoir où vous voudrez (sympa non ?). Nous, on a alors pu bénéficier d’un petit compartiment juste pour nous (très pratique pour nourrir et/ou changer Julie !...). Enfin, cette course folle nous a paru, après coup, bien désuète, car le train a accusé un retard de 25 minutes… (mais bon, on étaient à Nancy pour 11 H, c’est pas si mal)
Notre voisine et amie nous attendait en gare de Nancy et c’est sans stress, « tranquillou » en somme, que nous avons rejoint notre petit village et notre maison sucrée maison (home sweet home).
Notre voisine ne s’est pas arrêtée là, car elle avait préparé un accueil bien sympa pour notre pucinette. Entre les ballons et les cadeaux, Julie était tout sourire.
Pour les parents, notre adorable voisine nous avait concocté un super plat (y a plus qu’à mettre les pieds sous la table). Mais le fin du fin, le nec plus nec, l’ultra de chez ultra, était à trouver sur la clayette du milieu de l’igloo qui s’allume. C’est en ouvrant le frigo que nous avons découvert, trônant fièrement et aromatiquement, un Munster. Si nous avons énormément apprécié la cuisine au Vietnam, il y a des denrées desquelles Virginie ne parviendra jamais à se passer, et ce succulent fromage en fait partie.
Pour finir la journée, nous sommes allés récupérer nos deux affreux à poil, qui n’ont pas manqué de nous faire une grande fête. Ouaf ouaf vous-mêmes ! Ils pètent la forme et ont reçu l’affection nécessaire au cours de ces semaines passées. La cohabitation se passe très bien, chaque protagoniste étant certain que la créature extra-terrestre c’est l’autre en face. Nous n’avons d’ailleurs aucune intention de contredire quiconque. Nous n’avons pas plus l’intention de dévoiler que cette situation n’a rien de temporaire et que tout le monde va devoir apprendre à composer avec l’espace vital de tout le monde. Et chacun ses jouets et ses doudous. Craquotte, rends les chaussettes de Julie, Julie laisse les croquettes de Cookie, Cookie arrête de faire de la pédicure à Julie, etc..
Ainsi nous y re-voilà.
Allez, avant de se quitter, on vous l'avait promis, voici Mr Bich comme vous ne l'avez jamais vu (ça, c'était le second tour en motorbike, le mardi matin pour aller chercher les visas des enfants) :
Et enfin, une petite vidéo de Julie découvrant son nouveau lit, et surtout, sa nouvelle amie Chicotte la souris :
5 commentaires:
coucou
nous sommes très heureux de vous voir enfin réunis et revenu sur le sol français...que du bonheur votre merveilleuse aventure...merci de nous avoir fait partager votre belle aventure adoption avec tant d'émotions...on vous embrasse très très fort et on pense bien à vous
laetitia, thomas et tao
elle est trop mimi, cette petite julie !
merci encore pour les petits conseils pratico-pratique sur les futurs voyages, conseils tres appreciés !!
tout plein de belles choses poru vos premiers jours a la maison !
des bises
la Gb
Et voilà, une excellente chose de faite... Chacun va devoir prendre ses marques maintenant...
Encore merci pour cette merveilleuse et rocambolesque aventure, pour les trucs et astuces, pour votre humour.
Bon retour chez vous. Votre p'tite Julie est ADORABLE !!!
GrOOOs BisOOOus à vous trois.
Sabine
Ahh! Bien content de pouvoir vous suivre encore un petit peu. C'est qu'on s'était carrèment habitué à vous... il va falloir qu'on suivre "tranquillou" une petite cure de désintoxication.
Pas mal, l'épisode du TGV....quel talent cette wiva!!!
Encore ravis d'avoir pu partager cette aventure avec vous, on se souviendra encore longtemps de nos nombreux foux rires mémorables (non, Virginie, on ne fait pas pipi devant le Little Hanoï, et on ne prends pas son poulet crevé pour la remise officielle....!!!!)
On vous souhaite encore tous le bonheur du monde et on vous embrasse bien bien fort.
Vos VRAIS amis.
On voit que Julie prend exemple sur sa maman et se met en quête d'aventure dans son lit pour l'explorer. Les doudous n'ont qu'à bien se tenir ! J'espère que les toutous ne prêteront pas leurs oreilles...
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